La relance de l’économie nationale ayant été opérée dès la période post Covid, le Président de la République s’attèle à mettre les bouchées doubles pour atteindre son optimisation.
Il a pour lui toute la latitude, à présent que la situation politique interne et le front social se sont sensiblement apaisés. Surtout une détermination empreinte de profonde sincérité et d’engagement.
Si l’on en gardait un aperçu, après la rencontre, la deuxième de rang avec les opérateurs économiques et où Abdelmadjid Tebboune s’est promis de nettoyer définitivement les écuries d’Augias d’une administration figée par atavisme ou par occultes desseins, le Président s’en est allé à Béchar armé par sa conviction à concrétiser un rêve devenu réalité.
En effet, et en inaugurant la ligne ferroviaire Bechar-Abadla sur une distance de 100 km, comptant pour la ligne mère Bechar- Gara Djebilet sur 950 km, il touche du doigt un autre méga projet menant tout droit au graal économique, avec en toile l’exploitation optimal d’un gisement de minerai de fer colossal.
Au demeurant, tous ces efforts titanesques ont pour finalité de hisser l’Algérie parmi les pays émergents du Globe et constituent désormais le mantra prisé du président de la République, dans une partition réglée sur l’impératif de «reconstruire une base industrielle solide», qui vise à atteindre, déjà, 13 % du PIB industriel d’ici 2027, selon ses vœux.
Les compétences nationales avérées, l’encouragement des chaînes de valeur locales, la diversification des filières et l’appui aux industries de transformation, constituent des gages fiables et viables, à même de conforter la vision d’un chef de l’Etat semblant mû, exclusivement, par la passion patriotique qu’il nourrit pour son pays.
C’est que dans la ligne des grands apôtres politiques de l’ère contemporaine, Abdelmadjid Tebboune passe pour tenir, parfaitement, son rôle.
Au grand bonheur d’un pays qui revient (vite) de loin !
Par Hacene Nait Amara
