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Amélioration des fondamentaux, relance de l’investissement et performances à l’export : L’économie nationale renoue avec la croissance

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La nouvelle dynamique économique amorcée par les pouvoirs publics s’accompagne par des efforts importants pour l’amélioration des conditions de vie des citoyens et du pouvoir d’achat des ménages.

Léconomie nationale retrouve désormais le chemin de la performance, avec à la clé, un rééquilibrage soutenu des indicateurs macro-financiers, une reprise confirmée de l’activité économique réelle, après l’épisode dramatique de la crise sanitaire, et surtout un chiffre d’affaires inédit à l’export en hors  hydrocarbures, attendu à quelque 7 milliards de dollars à fin 2022. Baromètre des plus fiables de la santé retrouvée de l’économie nationale, le solde de la balance des paiements, qui représente le différentiel des échanges financiers du pays avec le reste du monde, devra s’établir à  5,7 milliards de dollars en 2023 ; un niveau jamais vu depuis plusieurs années. La balance commerciale, qui rend compte, elle, du solde des échanges commerciaux avec l’étranger, devra enregistrer un excédent de 9,4 milliards de dollars en 2023, à la faveur notamment d’une évolution notable de la valeur globale des exportations du pays, en contexte favorable de hausse soutenue des prix du pétrole.  De telles performances induisent une nouvelle tendance à l’accroissement des réserves officielles de change; gage de la solvabilité du pays et de son pouvoir d’achat à l’international, tout en sous-tendant un renforcement de la valeur du dinar, dont la parité se redresse ces derniers mois, après plusieurs épisodes de dépréciation par rapport aux devises clés. Ainsi, les anticipations arrêtées par le gouvernement pour la fin 2022 prévoient un stock de réserves de change de 54,6 milliards de dollars, soit l’équivalent de 14,3 mois d’importations de biens et services hors facteurs de production.  Pour fin 2023, cette épargne nationale en devises devra atteindre 59,7 milliards de dollars, soit une autonomie de 16,3 mois d’importations de biens et services. S’y ajoute sur le plan interne, des disponibilités de 2300 milliards de dinars via le Fonds de régulation des recettes (FRR) et qui devront servir à couvrir une bonne partie des déficits budgétaire et du Trésor. Cet équilibre des fondamentaux aidant, l’Algérie devra connaître un taux de croissance économique globale de 4,1% l’année prochaine, puis de 4,4% en 2024 et 4,6% en 2025, grâce notamment aux performance attendues dans la majorité des secteurs, en particulier l’agriculture, l’industrie et  le bâtiment et travaux publics (BTP) qui devront réaliser respectivement des performances de l’ordre de 6,9%, 8,5% et 5,6% en 2023.  Aussi, cette nouvelle dynamique économique s’accompagne également par des efforts importants pour l’amélioration des conditions de vie des citoyens et du pouvoir d’achat des ménages, à la faveur notamment des récents rattrapages salariaux consentis par l’État, mais aussi des mesures visant à maîtriser l’inflation et à enrayer les hausses de prix injustifiées en sévissant désormais contre toute forme de pratiques commerciales spéculatives. Une démarche nouvelle, appuyées par ailleurs par une relance palpable de l’activité économique réelle, à travers notamment le dégel des projets en souffrance et surtout l’avènement de la nouvelle loi sur l’investissement qui offre un cadre propice à l’initiative privée, tout en favorisant les IDE et le partenariat dans divers domaines.

Clé de voûte, de ce nouvel édifice économique et social, les exportations hors hydrocarbures tirent désormais vers un plus haut inédit de 10 milliards de dollars dès l’année prochaine, alors que des décennies durant, elles peinaient à atteindre le seuil marginal des 2 milliards.

A. Boabdil 

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