Accueil DOSSIER Dialogue pouvoirs publics, patronat et partenaires sociaux : La confiance retrouvée

Dialogue pouvoirs publics, patronat et partenaires sociaux : La confiance retrouvée

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Le discours du président de la République, prononcé à l’ouverture de la rencontre consacrée au plan de relance économique le 18 aout écoulé au CIC d’Alger, s’est caractérisé par ce ton franc et sincère qui devrait, infailliblement, rétablir les ponts dramatiquement coupés, sur plus de deux décennies, entre les pouvoirs publics et les chefs d’entreprises, pourtant, incontournables partenaires économiques et sociaux.
On parle ici, de la juste confiance, condition sine qua non pour des relations apaisées entre les gouvernants soucieux de faire créer des richesses économiques et ceux qui, de fait, ont la lourde responsabilité de la créer.
De ce point de vue, le discours de Abdelmadjid Tebboune aura incontestablement porté, quand chef d’entreprises, ministres, responsables d’administration et représentants de travailleurs, qui constituaient l’auditoire du Président, étaient unanimes à le qualifier d’«historique» au vu de sa tonalité empreinte de sincérité et , surtout, d’engagement en faveur de l’entreprise.
Ainsi, peut-on comprendre le large satisfecit affiché par Issad Rebrab, première fortune du pays et néanmoins farouche critiques des gouvernements qui reléguaient au second plan, le rôle de l’entreprise dans leurs différentes stratégies du développement économiques, jusque-là.
D’autres leaders de l’économie nationale ont abondé dans le même sens, retenant «le mot juste» du Président pour dire les maux qui rongent l’entreprise nationale. Jusqu’aux patrons du secteur publics qui ont particulièrement applaudi la dépénalisation de l’acte de gestion et la dénonciation des lettres anonymes, ne manquant pas de rappeler le grand tort causé aux cadres de l’Etat, réduits à accomplir leur travail la peur au ventre, dans le meilleur des cas.
Des aveux qui, en définitive, témoignent de la confiance rétablie entre les chefs d’entreprises et les pouvoirs publics qui se regardaient, de tout temps en chiens de faïence. !
Hacène Nait Amara

Ils ont dit…

Propos recueillis par Hacène Nait Amara

Issad Rebrab,PDG du groupe Cevital
«Je trouve que le discours du président de la République est empreint de sincérité. Il évoqué des problèmes qui entravent l’acte d’investir tout en appelant le gouvernement à leur trouver des solutions. Il a également parlé de saboteurs qu’il faut à tout prix combattre et élimer afin de permettre l’épanouissement de l’entreprise. Vous savez les saboteurs y en a partout, ils gangrènent l’administration et la lutte contre les réflexes bureaucratiques ne sera pas une chose aisée»

Lakhdar Rekhroukh, président de l’UNEP
«C’est un très bon espace de communication. Des membres du gouvernement instruits d’être à l’écoute des attentes du secteur économique. Nous avons eu l’occasion d’exposer toutes les contraintes et les difficultés que subissent les entreprises aussi bien publiques que privées. Nous avons soumis des propositions. Nous avons observé un engagement réel pour la prise en charge de toutes ces doléances. Le discours du président de la République est plus que réaliste. Il a mis le doigt sur les véritables problèmes qui freine le développement de l’entreprise nationale et par ricochet la machine économique».

Saida Naghaza, présidente de la CGEA
«Cela fait près de cinq ans depuis que nous attendons cette rencontre. Une rencontre où il y a le dialogue entre le président de la République, le gouvernement, les syndicats et les chefs d’entreprises. Le président de la République a rétabli la confiance entre tous ces partenaires et les chefs d’entreprises reprennent confiance en les pouvoirs publics et en eux-mêmes. C’est une occasion à ne pas rater pour les hommes d’affaires».

Bakhouche Allache, PDG d’Air Algérie
«C’est un message clair, net et il ne souffre d’aucune ambigüité. Il n’y a pas d’échappatoire sans se remettre en cause. Si on doit aller de l’avant, il faut y aller. Il faut libérer les initiatives. En tant que manager d’une compagnie publique, je salue particulièrement la décision prise par le président de la République de dépénaliser l’acte de gestion et de jeter au broyeur les lettres anonymes. Je pense que cela va vraiment libérer les initiatives, mettre en confiance les gestionnaires, surtout ceux du secteur public».

Adel Bensaci, vice-président de la CIPA
«Le message du président de la République est très positif. Clair et encourageant. Je pense que c’est la première fois depuis l’indépendance qu’on entend ce genre de discours de la part d’un président de la République. Le discours contient des mots clés à ne pas sous-estimer. Il parle du rétablissement de la confiance. Une confiance mutuelle. Il parle de responsabilité et de solidarité pour relever le défi de la relance économique. Ce n’est pas un discours de campagne électorale. C’est un discours réaliste. Ambitieux aussi.
Des objectifs sont fixés. Le président a rappelé notre indépendance à 98% des hydrocarbures et a dit qu’on doit la ramener à 80%. Il y a aussi l’autre objectif de réaliser 5 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbure alors aujourd’hui on est qu’à deux milliards de dollars d’exportations. Le président de la République a parlé comme un chef d’entreprise. Nous avons des budgets, des moyens, un montant de 1900 milliards de dinars à mettre sur la table.
Nous notons avec satisfaction la levée de cette pression que subissent les managers d’entreprises publiques et/ou privés à travers la dépénalisation de l’acte de gestion. C’est un acquis majeur pour nous, en tant que chefs d’entreprises. Les choses doivent changer. Nous devons changer de paradigmes. Bien évidemment, cela ne va pas se faire du jour au lendemain. On ne fait pas du neuf avec de l’ancien.
C’est aussi cela la lutte. Maintenant que le président de la République parle de débloquer la situation, l’Etat doit se mettre au service des entreprises et des PME et qu’on développe notre économie.
Il y a aussi la dénonciation des lettres anonymes par le président de la République qui veut à travers une telle déclaration d’encourager les managers à se concentrer sur leur travail sans se soucier de tous ces actes qui entravent la bonne marche de leur entreprise. Il faut aller de l’avant, ne pas revenir en arrière et ne pas regarder dans le rétroviseur».

Chaher Boulakhras, PDG de Sonelgaz  
«J’ai parlé de mon expérience à travers ce que nous avons vécu au sein du groupe Sonelgaz. Ce qui a marché et ce qui n’a pas marché. Nous avons parlé, au sein de l’atelier où nous avons participé, du rôle de Sonelgaz pour encourager le développement des investissements. J’ai aussi donné mon opinion sur l’écosystème global qu’il faudrait créer, le climat des affaires, comment replacer l’Algérie en terme de doing business, comment lui donner une meilleure posture, une meilleure place. Comment être plus attractif, à travers l’investissement local mais aussi les alliances, les joint-ventures, avec différents partenaires qu’il faudrait attirer. Les recommandations étaient très riches. Si elles viennent à être mises en œuvre, je pense que ce sera le cas, on ira vers un véritable écosystème global qui va favoriser l’épanouissement et le développement effectif, à la fois d’un tissu industriel algérien et des services, publics et privés, qui vont donner un souffle nouveau à cette relance économique. Nous avons travaillé sur les aspects concurrence, mesures incitatives, foncier industriel. Quel est le take of nouveau pour permettre un véritable décollage de cet avion économique ? Prendre une véritable croisière dont l’Algérie a véritablement besoin pour les générations futures.
Pour ce qui est des finances de l’entreprise, ce n’est pas la joie actuellement. Les revenus sont limités, ne permettent pas de couvrir la taille de nos investissements. Nous sommes une entreprise qui investit beaucoup. Nous avons présenté un dossier au gouvernement et je pense que des solutions seront trouvées. Il n’empêche que malgré la crise, le groupe Sonelgaz continue de concrétiser des programmes de développement et s’emploie à maintenir ses équipes pour assurer l’approvisionnement en énergie, maintenir la machine économique et accompagner l’effort national en terme de lutte contre la pandémie de la Covid-19.

Arezki Berraki, ministre des ressources en eau
«Je pense que l’évènement phare, l’action la plus importante de cette rencontre, est le discours de monsieur le président de la République. Il vient de casser des portes, de démolir des cloisonnements pour encourager le potentiel national. Amener les investisseurs publics et privés à adhérer au plan de relance économique. Nous, en tant que secteur technique, un secteur de soutien, on s’emploiera à accompagner cet effort par la mise à disposition des entreprises et des opérateurs économiques des quantités d’eau nécessaires et veiller à la préservation de cette ressource».

Hassen Khelifati, P-DG d’Alliance Assurance
La rencontre nationale sur le plan de relance économique est positive. Les messages du président de la République, nombreux d’ailleurs, à l’adresse de l’entreprise économique, sont clairs. Le président a parlé de l’ouverture de différents secteurs à l’investissement privé. Il a cité l’aérien, le maritime, les mines et les banques. Aussi, le président a assuré qu’il n’y aura plus de distinction entre les secteurs public et privé. C’est très important. Ajouter à cela la levée de la criminalisation de l’acte de gestion. Cette criminalisation de l’acte de gestion était comme l’épée de Damoclès sur la tête des managers d’entreprises, des banquiers et des administrateurs. Le président est très clair dans son discours. Il dit aux investisseurs privés : «travaillez, créez de la richesse, créez de l’emploi, créez de l’exportation, enrichissez-vous dans le cadre de la loi». Je pense que c’est ce qu’il faut faire. Le président de la République a fixé des objectifs même si ces derniers restent discutables. Pour nous, ce qui est important, c’est que des objectifs clairs sont fixés et avec des délais. Qu’ils soient atteints à 80%, à 60%, cela est secondaire par rapport au fait qu’il y a une vision et une feuille de route. Reste la mise en œuvre des mécanismes de suivi. Lors de la dernière réunion du conseil des ministres, le président a insisté sur le suivi de l’application des toutes les décisions prises lors de la conférence sur le plan de relance économique. Il a annoncé l’installation d’une cellule de suivi au niveau de chaque wilaya, sous l’autorité du wali. Son travail est d’œuvrer à lever les obstacles à l’investissement.
A ce sujet justement, j’ai un point de vue à exprimer. C’est mon avis et celui de beaucoup de chefs d’entreprises, d’ailleurs. Nous disons que nous sommes sceptiques. L’idée de mettre en place une cellule de veille au niveau de chaque wilaya signifie le maintien des anciennes pratiques bureaucratiques. Une gestion locale opaque. Les chefs d’entreprises estiment que maintenant que le président de la République parle de numérisation et de digitalisation, le mieux serait d’avoir une cellule de suivi au niveau du Premier ministère, avec une plateforme numérique accessible pour tous les opérateurs économiques. Le moindre blocage sera signalé avec précision par le chef d’entreprise à partir de n’importe quel point du pays. La cellule aura des démembrements au niveau des wilayas.
L’intervention sera directe et rapid+e pour n’importe quel problème signalé. C’est plus efficace, transparent et direct. Ce qui est aussi important dans le message du président, c’est l’instruction donnée aux banquiers de reprendre le financement de l’économie, en mettant à leur disposition la somme de 1900 milliards de dinars.
C’est exceptionnel et très important. Tout cela doit être suivi sur le terrain. Je tiens, par ailleurs, à noter que malgré la richesse des discussions et des débats en ateliers, moi j’ai participé à l’atelier sur le mode de financement de l’investissement, j’ai constaté qu’un point important n’a pas été abordé  à savoir la place de la bourse comme levier de financement. Je suis resté sur ma faim. Tout le monde est obnubilé par la finance islamique, moi je maintiens ma position et je dis que ce n’est pas la solution miracle»

Sais Nacer, PDG de SAA
«C’est une rencontre qui s’est déroulée dans un contexte économique particulier, caractérisé par une crise économique sans précédent engendrée à la fois par la crise du marché pétrolier et par l’épidémie du Covid 19. Elle a pour objectif de permettre aux acteurs sociaux économiques d’échanger sur différents thèmes et problématiques en relation avec la relance économique post-covid et de formuler à travers les ateliers organisés, des recommandations de nature à enrichir la feuille de route de la relance économique. S’agissant du discours du Président de la République, les participants ont été unanimes à le considérer comme fondateur d’une nouvelle ère économique dans notre pays. S’agissant du discours du Président de la République, les participants ont été unanimes à le considérer comme fondateur d’une nouvelle ère économique dans notre pays. Il marque, en effet, une rupture avec la ligne habituelle concernant particulièrement le volet économique. Un discours de vérité sur la situation de notre économie et les facteurs à l’origine de ses difficultés d’aujourd’hui»

Salim Othmani, président du CARE 
«Cette rencontre nous permet de comprendre et de mesurer l’état d’esprit et la détermination des pouvoirs publics à mener des réformes. Est-ce que nous sommes dans un schéma structuré, pensé, qui s’inscrit dans une vision ? J’attendais le président sur le volet de la vision et j’attendais le Premier ministre sur le volet de la mise en œuvre de la vision, de la structure. Le Premier ministre a beaucoup insisté, et c’est cela qui est rassurant, sur le fait qu’il y a une détermination forte à réformer l’économie du pays. Il y a une détermination forte à mener le projet de dématérialisation de l’administration et de simplifier l’acte d’investir. Il y a une détermination forte à exploiter les ressources du pays et à identifier les ressources exploitables. Cela sur le long terme. Avec la crise de la pandémie de la Covid-19, nous n’avons pas le temps. Le temps devient un luxe pour nous. Maintenant, nous avons besoins de deux choses. Nous avons besoin de bien comprendre ce qui va être fait maintenant pour préserver l’entreprise et le pouvoir d’achat du citoyen. Qu’est ce qui va se faire dans les 12 prochaines moi ? Ensuite, nous avons besoin d’avoir la vision qui serait porté par le président de la République et qui serait exécutée par le gouvernement. Cela s’étalerait sur 5, 10, 15 ans. Nous avons constaté une volonté réelle d’ouverture. Encore une fois, ce qu’il y a d’intéressant, c’est la détermination des plus hautes autorités du pays à mener de véritables réformes économiques. Toutefois et ce e qui est aussi gênant, à mon sens, par rapport à cette la détermination, c’est la résistance au changement. Il y a beaucoup de gens au sein des institutions qui n’ont pas envie qu’il y ait de changement économique. Il y a ceux que cette situation de confusion économique intéresse au plus haut niveau. Elle les intéresse parce qu’il y a la fraude, la corruption. Ils sont capables de parasiter tous les processus et toutes les idées qui pourraient être mises en œuvre.

Abderhmane Achaibou, PDG du groupe Elscom  
«Pendant dix ans, l’Algérie n’avait pas de président. N’avait pas de voie. On naviguait sans boussole. Aujourd’hui, avec le président Tebboune, l’espoir est en train de renaître. 10 milliards de dollars pour la relance économique, c’est peu pour redémarrer l’activité économique mais le discours est empreint de sincérité et d’engagement. Il n’y a pas le moindre doute qu’il y a une volonté réelle, aussi bien de la part du président de la République que du gouvernement, de sauver ce qui reste à sauver. Le président a parlé des lettres anonymes, je suis d’accord avec lui qu’il faut les mettre à la poubelle. Il a abordé d’autres questions, j’adhère pleinement à sa démarché. J’aurai souhaité toutefois qu’il parle d’un autre sujet qui reste encore tabou dans notre société et c’est bien déplorable. Le problème de la démographie. Il fallait en parler et annoncer des mesures. La démographie est en train de ronger l’Algérie comme elle ronge l’Afrique. Les années 70, on était seulement 20 millions d’habitants et le président Boumediene avait instauré le planning familial. Aujourd’hui, on n’ose pas en parler»

Samy Agli, président de la CAPC
«C’est une rencontre que nous considérons historique. Nous avons relevé des messages très forts : dépénalisation de l’acte de gestion, mesures importantes d’accompagnement des entreprise, soutien à l’export et soutien à l’économie de manière générale. Ce sont des messages très importants. Nous avons ressenti beaucoup de bonne volonté. Maintenant, libre à l’entreprise de se lancer. Les ateliers ont été animés par des ministres. Nous avons parlé avec beaucoup de transparence, dit des vérités, abordé des sujets qui fâchent. Il y a eu de l’entente et nous avons observé une volonté réelle d’aller vite dans ces réformes ô combien importantes pour l’économie d’aujourd’hui».

Hamza Al Sid Cheikh, ministre délégué chargé de l’Environnement saharien  
«C’est une rencontre de très haut niveau. Le président de la République a rassuré les investisseurs et les opérateurs économiques. Il a parlé de facilités et de garanties pour lever toutes les contraintes et faire dissiper les craintes et les réticences. Il a fait montre d’indulgence. Celui qui a commis des erreurs par le passé n’a pas à avoir peur d’éventuelles sanctions. Celui qui a été induit en erreur doit désormais se remettre sur le bon chemin. Le passé est passé, l’important aujourd’hui est d’aller de l’avant. L’Algérie a besoin de ses hommes d’affaires et des investisseurs, créateurs de richesses et d’emploi. Le président tend la main aux chefs d’entreprises. Le gouvernement s’engage à des facilités administratives et autres…
L’Etat, dans son ensemble, veille à ce qu’il y ait un climat de sérénité et de quiétude pour libérer les initiatives et s’inscrire dans une logique véritable de développement économique. Aux entrepreneurs de se lancer. Ce qui est aussi à noter dans le discours du président de la République, c’est le fait de ne pas prendre en considération les lettres anonymes ni par la justice ni par les services de sécurité. C’est une décision qui revêt une importance majeure»

Yacine Oualid, ministre délégué aux startups
«Le président de la République et le gouvernement accordent une grande importance aux startups. Nous comptons beaucoup sur les startups comme véritable locomotive de l’économie nationale. L’évènement d’aujourd’hui est une occasion de discuter avec les différents acteurs de ce que nous pouvons faire pour promouvoir l’écosystème des startups en Algérie.
Nous avons insisté pour qu’il y ait des startups au sein d’un des ateliers tenu en marge de cette rencontre pour discuter justement de ce que nous pouvons faire ensemble. L’occasion aussi de discuter avec les administrations pour voir ce qui doit se faire à leur niveau pour qu’il n’y ait pas ces contraintes administratives et bureaucratiques évoquées.
Comment promouvoir l’écosystème des startups, de façon générale, en Algérie. L’évènement a été aussi l’occasion d’organiser un Salon des Startups ici même au CIC. Ce dernier a été visité par monsieur le président de la République et monsieur le Premier ministre. Ce dernier a constaté les projets innovants et vu certaines startups qui sont de véritables success story. Des startups qui sont en train de se développer en Algérie et ambitionnent d’aller vers le marché africain et pourquoi pas en dehors de l’Afrique. C’était donc l’occasion de voir qu’on peut réussir en Algérie dans des secteurs comme le numérique et autres et qu’on compte beaucoup sur ces entreprises pour créer une véritable alternative au modèle économique existant qui sera la locomotive de la nouvelle économie» n
H. N. A.

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