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Hacène Bahlouli, DG du village de vacances les Andalouses : «Nous ressentons vraiment l’impact de la crise»

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A  la station balnéaire «Les Andalouses», à 30 kilomètres à l’ouest de la métropole oranaise, les vacanciers n’étaient pas au rendez-vous pour la saison estivale 2020. Des mesures sanitaires prises afin de répondre à l’impérative protection de la santé des citoyens et la prévention contre la propagation de la pandémie du Covid-19, étaient mises en place par le gouvernement qui a ordonné la fermeture de tous établissements hôteliers et touristiques. De quoi susciter l’inquiétude des patrons de ces certains.
Le village touristique «Les Andalouses» dans la wilaya de d’Oran n’a pas échappé à cette dur réalité. Ce complexe a durement ressenti les effets de ces mesures du gouvernement imposées par la crise sanitaire.
Ayant subi des conséquences lourdes, suite à l’arrêt de ses activités durant la période de confinement, l’impact de la crise tend à s’accentuer cette année sur la santé économique du centre touristique «Les Andalouses» d’Oran. Le constat établi par son directeur général, Hacène Bahlouli contacté par Indjazat, n’est guère reluisant.
Il a fait savoir que l’année dernière le complexe a affiché complet durant la saison estivale, les mois de juillet et août notamment. L’année 2020, c’est le contraste des années précédentes. Un désert touristique, provoqué par la pandémie du Covid-19. Le mois de juillet a écoulé avec zéro réservation. Le complexe a affiché vide a-t-il indiqué . La pandémie du Covid-19 est passée par là. «Les Andalouses» est durement impacté par crise sanitaire et le préjudice sera énorme, selon Hacène Bahlouli, qui guette la moindre annonce des pouvoirs publics tendant à atténuer la crise qui a frappé de plein fouet le secteur touristique.
A l’heure actuelle, ce complexe touristique demeure fermer et son personnel est mis au chômage partiel a regretté son patron qui perd tout espoir de voir les portes de son établissement rouvrir de nouveau tant que la pandémie du Covid-19 sévit en Algérie.
Hacène Bahlouli parle d’une perte sur le chiffre d’affaire de l’ordre de 70%. Cette situation a contraint les dirigeants du complexe «Les Andalouses» de prendre des mesures sociales douloureuses, mais obligatoires ont-ils regretté.
Ces mesures consistent en la mise au chômage partiel de 25% de l’effectif de l’établissement. Mais pas que. Le directeur général de «Les Andalouses» prévient son personnel maintenu en service de procéder, si la crise sanitaire perdure, à la réduction de leurs horaires du travail afin de limiter les dépenses liées aux salaires et préserver par ricochet la trésorerie de son établissement. Interrogé sur un éventuel plan de relance de son activité, Hacène Bahlouli préfère adopter la position de «wait and see». «La solution n’est pas entre les mains des opérateurs, mais tout dépend des décisions du gouvernement», a-t-il estimé, exprimant son souhait de voir le la crise se dissiper sur le ciel du secteur touristique.
En tout cas, Hacène Bahlouli, à l’instar de tous les acteurs du secteur touristique (hôteliers, restaurateurs, agence de voyages, transporteurs…) n’a pas une marge de manouvre assez large lui permettant de sauver la saison estivale. Son souci majeur est de réduire les charges pour éviter une banqueroute certaine à établissement.
Par ailleurs, le DG du complexe touristique «Les Andalouses» s’est réjoui des décisions prises par le gouvernement de réduire les charges fiscales qui pèsent sur les opérateurs économiques, notamment ceux touchés par la crise sanitaire.
Lynda Mellak

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