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Importation de véhicules de moins 3 ans : Une formule par défaut

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Industrie boiteuse, la production de voitures «made in Algeria» peine à trouver ses marques depuis le lancement, en 2014 de l’usine Renault Algérie suivie par celles des groupes du Groupe Tahkout, Sovac ou encore Kia.
En dépit des gros efforts consentis par l’Etat pour booster un secteur sur lequel il misait gros, le contrat de performance lié au taux d’intégration en constituait une pierre d’achoppement.
Pis, la facture d’importation des kits CKD/SKD destinés à l’assemblage automobile suivait une courbe exponentielle d’année en année, alors que la conjoncture économique de l’Algérie se trouvait impactée par la chute brutale des prix de pétrole, les hydrocarbures étant la principale source de revenus du pays.
Une situation qui a amené les autorités, aujourd’hui, à opter pour deux mesures foncières essentielles. La restriction drastique des importations des kits CKD/SKD et le retour à l’autorisation de l’achat direct par le citoyen de véhicules de moins de trois ans d’âge à partir de l’étranger.
Pour l’heure et en dehors de l’effet d’annonce, les pourtours de ce second volet restent encore flous même s’ils apparaissent comme une panacée pour endiguer le spectre d’une flambée, insoutenable, des prix du véhicule dans le sillage du tour de vis opéré sur les importations des kits CKD/SKD.
En effet, d’ores et déjà les débats chauffent autour du choix (éminemment politique ?) du gouvernement d’élire l’Allemagne comme seul pays pourvoyeur des véhicules de moins de 3 ans et la limite d’âge, certains experts prônant 5 ans d’âge.
En tout état de cause, cette option qui s’apparente une formule par défaut s’impose comme seule alternative, s’agissant aux bourses modestes d’accéder au véhicule.
K. A.

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