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Lutte contre les inondations : L’AGIRE aux avant-postes

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A travers sa participation à la 15e édition du Pollutec, l’Agence Nationale de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (AGIRE) réaffirme son statut d’un des acteurs majeurs dans la préservation de la ressource, en prouvant son implication dans les événements visant à promouvoir les actions menées par le secteur des ressources en eau dans le cadre du développement d’une gestion durable de la ressource en eau.

Par Djidji Oubayou

Cette manifestation, en plus d’être une occasion de nouer de nouveaux contacts entre professionnels, a permit à l’AGIRE de mettre en avant, dans son stand d’exposition, des nouveaux projets à l’image de sa contribution dans la mise en place d’une stratégie de lutte contre les risques des inondations (PPRI). « Une stratégie qui permettra au secteur des ressources en eau de recenser les zones inondables mais également et surtout de prévenir les risques en mettant en place des actions adaptées à chaque cas » a expliqué Mohamed Deramchi, directeur général de l’AGIRE.
En effet, 689 sites ont été identifiés comme sites à risques d’inondations dans le cadre l’étude portant sur l’élaboration de la stratégie nationale de lutte contre les inondations.
La réalisation de Plans de Préventions des Risques d’Inondations (PPRI), particulièrement les sites à hauts risques, est l’une des principales recommandations de cette étude.
Pour ce faire, Houcine Benmouffok, directeur du développement de la gestion intégrée des ressources en eau à l’AGIRE révèle qu’ « un mémorandum d’entente a été signé pour la réalisation d’une 1e tranche de 30 PPRI au niveau de sites à hauts risques d’inondations entre l’Agence Nationale de Gestion Intégrée des Ressources en Eau AGIRE), l’Agence Spatiale Algérienne (ASAL) et l’Agence Nationale des Ressources Hydrauliques (ANRH) qui exécuteront les prestations au profit du secteur des ressources en eau ».
Les résultats attendus de cette opération est de faire connaître les zones à risques aux populations et aux aménageurs ; permettre de réglementer l’utilisation des sols en tenant compte des risques naturels identifiés sur ces zones  et orienter les choix d’aménagement vers les territoires non exposés, ou éventuellement les moins exposés, afin de ne pas accroître les risques.
A noter que l’objectif de l’étude est de concevoir un document qui décrit l’aléa, les enjeux et la vulnérabilité.
« Ce document sera annexé au Plans d’Occupations des Sols (POS), aux Plans Directeurs d’Aménagements Urbains (PDAU) ou autres » a ajouté ce dernier.
En termes de communication et de sensibilisation, L’AGIRE a tenu évoquer les actions menées au niveau national à travers les agences de bassin, durant ces 20 dernières années, dans le but d’informer et de sensibiliser la population sur la nécessité de préserver la ressource. «L’une des principales missions de l’AGIRE et des ABH consiste à sensibiliser et à informer la population sur la nécessité de préserver la ressource, une mission qui nous tient à cœur et que nous menons durant plus de 20 ans à travers de nombres actions visant toutes les catégories d’usagers de l’agriculteur à l’industriel en passant par le milieu scolaire et le grand public » a précisé, à cette occasion, Mme Sihem Touati, directrice de la communication à l’AGIRE. En ajoutant que «plus de 5000 classes d’eau ont été organisées à travers le pays sensibilisant ainsi près de 500 mille élèves. Des campagnes audiovisuelles, d’affichage urbain et de SMS ont également été lancées pour plus d’impact. Plus d’une centaine de journées de sensibilisation visant les imams, les agriculteurs, les industriels, le grand public, etc ont été organisées durant ces dernières années, et bien d’autres actions. Évidemment ne nous comptons pas nous en arrêter là». L’objectif étant d’introduire une culture eau au sein de la population.
Dj. O.

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