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Energies renouvelables et économie durable : Samia Moualfi met l’accent sur la nécessaire transition

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L’Algérie contribue activement à l’effort collectif de mise en application des accords et conventions internationaux sur le développement durable, selon la ministre de l’Environnement et des énergies renouvelables, Samia Moualfi.

Le développement des énergies renouvelables et le passage progressif vers un modèle d’économie durable constituent désormais des impératifs pour l’Algérie en vue de réduire sa dépendance aux énergies fossiles. C’est le message très fort que la ministre de l’Environnement et des énergies renouvelables, Samia Moualfi, a tenu à faire valoir à travers une allocution qu’elle a prononcée à l’occasion de « la Journée nordique sur les solutions durables », organisée le 29 novembre dernier à Alger. « Le pétrole, c’est jusqu’à quand… ? » a tenu à avertir la ministre, avant de signifier que l’Algérie ira « nécessairement, mais graduellement » vers le renouvelable et l’économie durable, car, a-t-elle souligné, « l’on finira par arriver à un stade où nous produits seront fortement taxés à l’international ». Selon elle, les énergies nouvelles et le développement durable contribuent à améliorer le cadre de vie des citoyens. Aussi, a-t-elle assuré, la société civile est pleinement impliquée dans l’élaboration et la mise en œuvre des stratégies de transition vers l’économie durable, et ce tant au niveau central qu’à celui local. Devant un parterre d’acteurs économiques et de diplomates de pays nordiques, Samia Moualfi a indiqué que l’Algérie contribue activement à l’effort collectif de mise en application des accords et conventions internationaux sur la protection de l’environnement et le développement durable. Actuellement, a-t-elle fait savoir en ce sens, le gouvernement œuvre à la mise en place d’un cadre clair pour promouvoir l’économie durable, en s’appuyant notamment sur la digitalisation. De par sa position stratégique, l’Algérie, a-t-elle rappelé, « offre des opportunités réelles pour le développement des énergies renouvelables ». Dès lors, a-t-elle insisté, il y a nécessité d’aller vers « des partenariats fructueux et équilibrés » pour mettre en place « des projets concrets » avec des possibilités réelles de transferts de savoir-faire. Pour ce faire, a affirmé en définitive la ministre de l’Environnement, la nouvelle loi sur l’investissement, désormais en vigueur, « offre des garanties très claires en faveur des investisseurs ». Dans ce sillage, faut-il le souligner, le plan d’actions et les perspectives qui sous-tendent la feuille de route du gouvernement, pour promouvoir les énergies et les solutions durables en Algérie, met particulièrement en avant l’existence d’un potentiel immense et peu exploité en ces domaines. Tel que détaillé en effet par le directeur central au ministère de l’Environnement et des énergies renouvelables, Mourad Chikhi, il s’agit notamment d’un potentiel solaire considérable de 1500 kWh/m2/an au Nord et de près de 3500 au Sud; d’un potentiel éolien important dans les région d’Adrar, Djelfa et Khenchela, en plus de 280 sources géothermiques et d’un potentiel hydro-électrique encore inexploité. En termes d’objectifs à atteindre pour les quelques années à venir, la stratégie mise en place par le ministère vise, en particulier, à porter la part du renouvelable dans le mix énergétique national à quelque 30% en 2030, tout en accélérant la diffusion massive d’une énergie renouvelable et durable à moindre coût, en priorité dans les périmètres agricoles et en favorisant la valorisation des déchets et le développement de la filière hydrogène.
A.Boabdil

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