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Les chefs d’entreprise se félicitent des résultats du conclave : Une unanimité aux enjeux bien comprisLes chefs d’entreprise se félicitent des résultats du conclave :

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L’Algérie aborde un tournant décisif de son histoire économique. Sous l’impulsion directe du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, une nouvelle stratégie de relance se dessine, fondée sur une refonte profonde du modèle économique national.

Àl’occasion de la deuxième Rencontre nationale avec les opérateurs économiques, organisée au Palais des Conférences Abdellatif Rahal, le chef de l’État a esquissé les contours d’une nouvelle dynamique économique, en assignant à l’entreprise un rôle moteur dans le développement. Ce n’est plus l’administration qui impulse, mais l’initiative privée qui devient la boussole de la croissance.
D’un ton ferme, parfois lucide et critique, le Président a affirmé : « Ce que j’attends de vous », lançant ainsi un appel direct à la mobilisation du tissu entrepreneurial pour bâtir une économie affranchie des lenteurs bureaucratiques, des réseaux d’intérêts et de la dépendance aux hydrocarbures.
Le ton déterminé, la volonté politique affichée, les garanties données hic et nunc, ainsi que la vision portée par les propos du chef de l’État ont suscité des ovations enthousiastes de la part des acteurs économiques présents dans l’immense salle de conférence du CIC, et une adhésion totale à la vision et à la démarche prônées, notamment de la part des représentants du patronat.
Le magazine Indjazat a eu à cœur de donner, dans le dossier de ce numéro du mois d’avril, un écho exclusif percutant aux réactions des présidents des organisations patronales en présence, et ce à travers des interviews où ces responsables se livrent, avec force détails, sur la portée du discours du Président de la République.
Première organisation patronale à réagir, le Conseil du renouveau économique algérien (CREA), par la voix de son président Kamel Moula, a salué « un langage franc, sincère et clair » de la part du Chef de l’État, révélateur d’une parfaite connaissance des obstacles rencontrés par les opérateurs économiques.
Le CREA s’est félicité de la volonté réaffirmée du Président de lever les contraintes bureaucratiques et de migrer vers un nouveau niveau de performance. Pour Kamel Moula, cette rencontre a surtout mis en évidence une nouvelle étape dans la tradition de dialogue entre l’État et les acteurs économiques, soulignant que les signaux envoyés par le Président confortent les opérateurs dans leur rôle de partenaires actifs de la relance. «Les choses évoluent positivement et efficacement », a- t- il insisté, en appelant à maintenir cette dynamique.
Cette volonté réformatrice prend forme à travers une série de mesures audacieuses : démantèlement de l’ALGEX, renforcement du guichet unique, simplification des procédures d’accès au foncier industriel, encouragement des banques privées et des start-ups et mise en place de mécanismes interconnectés de décision.
Dans cet élan, les organisations patronales jouent un rôle central. M. Amara Charaf-Eddine, PDG de MADAR Holding et président de l’Union Nationale des Entrepreneurs Publics (UNEP), insiste : « Il s’agit de traduire la volonté politique en génie économique ». Pour lui, l’enjeu réside désormais dans l’efficacité de la mise en œuvre, dans la rigueur des choix et dans la capacité des acteurs économiques à proposer, innover et co-construire. Comme l’a souligné Mohamed Abdelwahab Ziani, président de la Confédération des industriels et des producteurs algériens (CIPA), « ces réformes libèrent l’acte d’investir et d’entreprendre ». Il salue une politique de rupture, longtemps espérée par les opérateurs, et désormais portée par une volonté politique affirmée.
Même ton du côté de la CAPC, dont le président Souheil Guessoum estime que « le dialogue public-privé est désormais un levier stratégique du développement » et que l’entreprise est appelée à devenir le bras armé de la relance, à travers l’investissement productif et l’innovation.
Pour Tahar Bouzid, président de la CAP, « l’entreprise est le noyau du développement économique » et la décentralisation du foncier industriel, comme la régulation différenciée de l’import-export, constituent des réponses structurantes aux attentes du terrain.
À travers cette mobilisation transversale, l’État fixe un cap clair, à savoir faire de l’Algérie une puissance économique régionale, avec un PIB visé de 400 milliards de dollars à l’horizon 2027 et une place parmi les deux premières économies du continent africain. Un projet ambitieux, mais structuré. Un projet auquel adhèrent pleinement les forces économiques nationales, conscientes que l’heure n’est plus au constat, mais à l’action. Car, comme le rappelle le Président Tebboune : « Il nous faut évaluer ce qui a été accompli […] et tracer de nouveaux horizons ». La réforme ne sera pas déclarative, elle sera opératoire, ou ne sera pas.
Hacène Nait Amara

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