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Ahmed Attaf à propos l’organisation de l’IATF 2025 par l’Algérie : « Des résultats exceptionnels, records et inédits »

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À l’issue de la 4ᵉ édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025), organisée du 4 au 10 septembre à Alger, le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a salué des résultats « exceptionnels, records et inédits ». Lors d’une conférence de presse organisé le 13 septembre, soit trois jours après la clôture de l’événement,  Attaf a souligné le succès reconnu par les institutions continentales et les milliers de participants, illustré par des chiffres sans précédent : 132 pays représentés, 2.148 exposants, plus de 112.000 visiteurs et des transactions évaluées à 48,3 milliards de dollars, dont 23 milliards conclus ou en négociation par des sociétés algériennes. Attaf a rappelé que ces performances, validées par la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), confortent la place de l’Algérie dans la dynamique africaine et traduisent la vision du président Abdelmadjid Tebboune en matière de coopération Sud-Sud. Il a également mis en avant la création d’un fonds dédié aux start-ups et jeunes innovateurs africains, symbole d’une Afrique résolument tournée vers l’avenir scientifique et technologique, déterminée à affirmer son rôle sur la scène internationale.

Par Karima Mokrani 

Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a affirmé samedi que les résultats de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025), organisée du 4 au 10 septembre à Alger, étaient « exceptionnels, records et inédits ».

Animant une conférence de presse au siège du ministère, il a insisté : « L’édition d’Alger a été un franc succès, reconnu par toutes les institutions continentales ayant contribué à son organisation, ainsi que par l’ensemble des participants : exposants, opérateurs économiques et visiteurs. Les chiffres sont là pour confirmer que les résultats de cette édition étaient exceptionnels, records et inédits ».

Une participation de haut niveau

Cette 4ᵉ édition s’est distinguée par une participation politique et institutionnelle d’envergure. Y ont pris part les dirigeants de la Tunisie, de la Libye, de la Mauritanie, de la République sahraouie, du Tchad, du Mozambique, de la Grenade, de la Barbade et de Saint-Christophe-et-Niévès. Étaient également présents d’anciens présidents du Nigeria et du Niger, les vice-présidents de la Namibie et du Kenya ainsi que le Premier ministre du Burundi.

Plus de 40 ministres africains en charge du commerce et de l’industrie étaient également présents, aux côtés de représentants d’organisations internationales et régionales ainsi que de nombreuses personnalités africaines de premier plan.

Des chiffres records

L’édition d’Alger a enregistré la participation de 132 pays, dont 70 représentés par des stands, parmi lesquels 49 pays africains. Au total, 2.148 exposants ont présenté leurs produits et services. L’événement a attiré 112.476 visiteurs, dont 60.650 sur site et 51.826 en ligne.

Ahmed Attaf a mis en avant un volume record de transactions, évalué à 48,3 milliards de dollars en contrats et partenariats conclus. Les entreprises algériennes ont contribué à hauteur de 11,4 milliards de dollars en contrats finalisés, auxquels s’ajoutent 11,6 milliards de dollars de marchés en cours de négociation ou d’étude. Ainsi, la valeur globale des marchés obtenus par les opérateurs nationaux atteint 23 milliards de dollars.

Le ministre a également souligné un autre record : celui du nombre d’acheteurs professionnels, qui s’élève à 987, dépassant largement l’objectif initial fixé à 750. Tous ces chiffres, a-t-il rappelé, sont certifiés par la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), seule instance habilitée à en fournir la validation.

Un fonds pour la jeunesse
africaine

Au-delà des chiffres, l’édition 2025 restera marquée par la création d’un fonds de financement dédié aux start-up et aux jeunes innovateurs africains, une initiative portée par le président Abdelmadjid Tebboune. Pour Ahmed Attaf, ce dispositif reflète l’importance accordée à la jeunesse comme moteur de développement et d’innovation sur le continent.

« L’Afrique que nous voulons est une Afrique pleinement engagée dans les révolutions scientifiques en cours, capable de s’imposer sur la scène internationale, de faire entendre sa voix, de jouer un rôle influent et de préserver ses intérêts », a-t-il déclaré.

Interrogé sur les chiffres avancés, le ministre a estimé qu’« il n’est pas nécessaire de répondre à ce qui est publié par certains médias bien connus, car les résultats de l’IATF constituent en eux-mêmes une réponse suffisante aux doutes ». Il a ajouté que ces résultats confirment « le choix d’orientation de la politique étrangère du président Abdelmadjid Tebboune, illustrent une méthodologie de travail claire et encouragent à continuer sur cette lancée ».

Enfin, Ahmed Attaf a rappelé que la diplomatie algérienne « accompagne la dynamique économique que connaît notre pays, avec l’amélioration du climat des affaires et les efforts déployés par l’État pour faciliter les démarches au profit des opérateurs étrangers ».

Un partenariat algéro-italien « excellent et dynamique »

Lors de cette même conférence de presse, le ministre a également évoqué la coopération bilatérale entre l’Algérie et l’Italie, qu’il a qualifiée d’« excellente » et de « dynamique ».

Selon lui, « parmi les partenariats proposés au continent africain, celui avec l’Italie est le plus influent », car il repose sur des projets concrets et opérationnels. En quelques années, les relations entre Alger et Rome se sont hissées parmi les plus solides, notamment dans le domaine commercial.

Le ministre a mis en avant la diversification des investissements conjoints, en particulier dans le secteur énergétique, l’approvisionnement de l’Italie en gaz naturel, ainsi que le développement de projets stratégiques tels que l’hydrogène vert et la fibre optique. Autant d’initiatives qui, selon lui, témoignent de la vitalité et de l’avenir prometteur du partenariat algéro-italien.

Ahmed Attaf a exprimé la satisfaction de l’Algérie face aux résultats de cette coopération, « tant sur le plan qualitatif que quantitatif », et a invité d’autres pays à « emprunter la même voie en matière de partenariat mutuellement bénéfique ».

Il a rappelé que cette approche s’inscrit aussi dans la logique de la coopération Sud-Sud, chère à l’Algérie, notamment à travers le Groupe des 77, créé à Alger, qui fédère aujourd’hui les pays en développement dans une démarche de solidarité internationale.

Enfin, répondant à des rumeurs relayées par certains médias selon lesquelles le Mali aurait saisi la Cour internationale de justice (CIJ) contre l’Algérie, Ahmed Attaf a précisé qu’« aucune notification n’a été reçue à ce sujet », ajoutant que la CIJ elle-même avait démenti l’existence d’une telle requête.

K. M. 

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