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Etat narco-trafiquant, dites- vous !

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Le Maroc, roi des entourloupettes ? Adoptant la stratégie de la victimisation, en tout lieu et tout temps, notamment dans ses rapports avec l’Algérie, le Makhzen ne répugne pas aux besognes les plus basses pour voiler une réalité qui lui colle pourtant comme une seconde nature. A savoir celle de premier pays producteur-exportateur de drogue, selon des experts de l’office onusien contre la drogue et le crime, même !
Le cannabis fleurit à grande échelle au Royaume (psychédélique ?) de Sa Majesté Mohamed VI, à raison de centaines de milliers d’hectares.
Une profusion qui a donné des idées, faut-il croire, et depuis des lustres maintenant, au Palais royal, à ses services d’intelligence plus particulièrement, pour en mobiliser une grosse part aux fins de déstabiliser le puissant voisin de l’Est.
Inonder l’Algérie en stups est ainsi devenu une ‘’realpolitik makhzenienne’’ qui ne se reconnait plus de limites. Sans filet d’amortissement toutefois.
Les autorités algériennes, sans être nullement des perdreaux de l’année, n’ont eu de cesse d’alerter sur un phénomène aux ramifications transnationales. De prendre, surtout, les mesures idoines pour en prémunir le pays, en rendant les frontières, jadis poreuse, de plus en plus étanches et fermées aux narco- trafiquants marocains, amenant la bête à ruer dans les brancards.
La plus récente d’entre elles a été l’évacuation des exploitants agricoles de la palmeraie, sise en terre algérienne, de «Ouahat Laaroda» dans la Daïra de Beni Ounif, à Béchar.
Car derrière de paisibles agriculteurs que l’Algérie, magnanime, a toléré sur son sol sur plus de quatre décennies, traduisant par cela, si besoin est de le démontrer, les nobles notions de la fraternité maghrébine, sont venus s’incruster des dealers du pire acabit activant sous la bienveillance des services marocains prompts à exploiter la moindre occasion dans leur stratégie de déstabilisation d’un pays qui gêne aux entournures sur plusieurs plans ; la question du Sahara occidental, en premier.
Et ce n’est pas la piteuse manipulation de la population du Figuig pour retourner sa colère contre le pays qui l’a nourrie, qui contredirait le propos.
Tout juste une gesticulation folklorique du Makhzen qui s’apparente à un coup d’épée dans l’eau.
Comme on en a tellement vu dans l’histoire tumultueuse des deux nations !
Par Hacène Naït Amara

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