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TOURISME NATIONAL : L’EGT-Zeralda prend le gouvenail

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La température était douillette, ce dimanche 27 mars, une semaine après l’évènement du printemps. La saison qui vous emplit toujours le cœur du sentiment d’une allégresse diffuse. A plus forte raison au sortir de la pandémie tout autant redoutable que chronophage.
Aussi cette virée programmée au complexe touristique de Zéralda ; une station balnéaire à quelques encablures sur le littoral- ouest de la Capitale.
Le complexe s’étend sur un site paradisiaque de 2 hectares en contrebas de la ville, vers la mer.

Par Noureddine B.

En face la grande bleue dont les fragrances iodées au goût tout méditerranéen vous prennent à la gorge, via une brise marine doucereuse. A l’arrière- plan, notamment au niveau de l’imposante infrastructure principale, des grands espaces boisés sentant bon la résine. L’écologie dans toute sa splendeur !
Le site physique comprend trois ensembles distincts conçus en fonction du goût et des bourses.
On doit ce chef- d’œuvre architectural, érigé dans les années 70, au célébrissime architecte français, Fernand Pouillon, par ailleurs concepteur de tous les complexes de même acabit en Algérie.
Une période où tourisme réceptif et populaire s’accommodaient parfaitement, dans un environnement de convivialité, de paix et de tranquillité. Des bonnes us et coutumes, surtout ; apanage, alors, des Algériens.
Puis vint le déclin. C’est avec une telle appréhension à l’esprit que nous franchissions les portes d’un Complexe que nous avions déserté depuis belle lurette en raison de sa dégradation ostensible et quelque dévoiement néfaste. Mais d’emblée, un coup d’œil circulaire, sur notre chemin vers l’Hôtel ‘’Les Sables d’Or’’, l’on notait que quelque chose avait changé. Profondément.
Une impression de quiétude et de joliesse se dégageait partout des endroits du site.
Au fil de la ballade dans les moindres coins et recoins du Complexe, une foultitude d’agents d’entretiens bien mis et une kyrielle de caméras de surveillance, témoignent de l’importance capitale qu’accordent les responsables de l’EGT de Zeralda au cadre de vie extérieur, aussi, ainsi qu’à la quiétude totale des pensionnaires ou visiteurs de passage.

DES SITES d’HEBERGEMENT EN MODE 2.0
Si l’on reste ébloui par le doigté dans la réhabilitation des lieux, quasiment achevée en 2019, la montée en puissance des grandes rénovations repose, on aura le temps de le constater largement, sur un capital humain inestimable.
Notamment un encadrement jeune au cursus spécifique relevé et au profil naturellement désigné pour cette branche d’activité, qui demande des trésors de courtoisie, de communication sociale.
Zinedine Boudjelloua., Directeur Central de l’Exploitation et de la Commercialisation de l’Entreprise ; ou encore premier responsable- marketing, y cadre parfaitement, déjà. D’apparence cool et avenant, un sourire jovial spontané, le trentenaire qui nous accueille à l’hôtel ‘’Les Sables d’Or’’ semble être un condensé des portraits chaleureux de tout le personnel en fonction à la réception.
Lui et Amine B., chef de réception, nous font le tour du propriétaire.
Corridors nickel personnalisés et intimistes et de part et d’autres des chambres d’accueil, dans tous les formats et des suites somptueuses en option- ‘’Junior’’ ou ‘’Sénior’’, certaines avec balcons ouvrant sur la mer.
Un confort à couper le souffle avec toutes les commodités rêvées, de la télé grand écran à la connexion internet infaillible. Un grand patio central sépare lunch-bar et cafète par- ci et restaurant attenant à la grande salle des conférences, par- là.
Mais le clou reste le grand resto plongeant, à la belle saison, jusqu’à la plage. D’une grande capacité de 200 couverts, il fait également office de salle polyvalente, ouverte aussi bien aux cérémonies de mariages que des soirées ramadhanesques, qui vont advenir bientôt.
La salle est sous-jacente à une belle piscine qui surplombe la grande bleue. Alentours, des espace de plages que des agents de l’EGT de Zeralda s’attèlent à nettoyer méticuleusement. Une aberration en somme quand on sait que par endroits, le privé ouvre droit à la concession des plages limitrophes de leurs infrastructures. Hôtel classé et relevant d’une entité économique publique ‘’Les Sables d’Or’’, donné pour hisser tout le complexe vers le haut, et partant l’hôtellerie nationale, devrait trouver oreille attentive pour faire prévaloir son droit à ce plan, dans l’optique de garantir la quiétude et ‘’l’intimité’’ de ses pensionnaires, loin des agressions comportementales sociaux dégradés par moments.

DES POTENTIALITES HUMAINES AU TOP
En tout état de cause, une telle préoccupation semble être le souci permanent à l’approche de la saison estivale, du directeur de l’hôtel, Ahcène B. et du responsable juridique, Ryad O, que nous saluions brièvement dans le patio.
Du reste, la même problématique vaut pour le centre touristique et la Résidence, notre deuxième destination.
Sur place, un quadragénaire affable nous accueille avec cette même courtoisie qui passe pour une seconde nature chez tous les personnels du Complexe. Sofiane B. cachait à peine sa fierté et son empressement à nous monter ‘’ses’’ bungalows et ‘’sa ’’Résidence’’, magistralement rénovés.
La deuxième, plus particulièrement, tombée en décrépitude et ouverte à tous les vents sur des années, devient maintenant un joli hôtel exclusif des seuls vacanciers plongeant sur la petite crique surmontée de de rochers qui invite à l’évasion en tout temps.
Si l’extérieur des deux infrastructures résiste avec peine à l’œuvre de l’érosion marine et contre laquelle Sofiane exige de ses hommes une attention permanente, intra- muros c’est quasiment l’extase des intérieurs au confort frappant, similaires au standard des ‘’Sables d’or’’.
Dédiées en général aux familles, ils offrent cette cerise sur le gâteau de par la présence de kichenettes si intimistes, dans chaque appartement.

PALACE, SI ‘’LE MAZARAN’’ M’ETAIT CONTE…
Espace libre et étiré, Sofiane insistera surtout sur le côté- sécurité du centre et qui brigue le risque zéro. Un objectif à portée de main à voir la multitude de caméras de surveillance qui enveloppe le centre et l’armada des agents qui le sillonnent en permanence.
Dernière halte, le célèbre ‘’hôtel Mazafran’’. ‘’Palace’’ serait plus juste tant il n’aurait rien à envier aux infrastructures universelles du même acabit, au vu de son gigantisme et son architecture. L’on comprendrait que Fernand Pouillon a dû vider ses neurones pour concocter un tel chef- d’œuvre !
Dans l’immense hall d’entrée, le directeur de l’hôtel, Nacer K, est à l’accueil en compagnie du responsable de la sécurité.
Le hall est impressionnant d’envergure. A gauche, un office de réception impeccable que tiennent des préposés bien mis sur leur trente- et- un et le sourire en bandoulière ; à l’arrière- plan, une grande salle abritant un bijou de data center qui permet une coordination très précise et en temps réel entre les trois entités du Complexe, le propulse dans l’univers ultra technologique 2.0, de par l’inter connectivité avec le monde entier. En somme, la clef de voûte pour percer dans le marché national et mondial du tourisme et démarcher la destination Algérie.
A droite, un espace- verdure qui confère aux lieux une touche écologique agréable qui en rajoute une couche à la quête de la détente absolue.
On emprunte un majestueux escalier monumental pour atteindre le premier niveau qui ouvre droit sur un salon VIP haut standing, juxtaposé à un autre espace- verdure, équipé de bancs pour quelque repos méditatif.

TOURISME NATIONAL, L’EGT-ZERALADA PREND LE GOUVENAIL
En arpentant les corridors spacieux et marbrés de l’hôtel, Nacer K. égrenait pour nous des chiffres qu’on suivait difficilement, nous donnant le tournis, tellement ses capacités d’accueil nous apparaissent peu communes.
Il suffit d’énoncer le nombre de près de 1000 lits et 1200 couverts répartis à travers une gamme de restaurants aux menus allant de la cuisine traditionnelles aux plats les plus exotiques, en sus de snacks- bars et plusieurs offices de conférence judicieusement équipée.
Achevant sa mue en 2019, à la veille de la terrible pandémie du coronavirus, le ‘’Mazafran’’ a dû passer au mode confinement. Eligible à ce chapitre, sur décision des autorités du pays, ce ‘’mastodonte’’ de l’hôtellerie a répondu avec grand succès à un défi conjoncturel. Mieux, ses responsables ont mis à profit cette occasion pour faire un subtil marketing auprès des nombreux pensionnaires malgré eux, sur leur établissement new- look.
Action payante ? Beaucoup de personnes parmi celles qui étaient confinées avaient promis de revenir «et elles sont effectivement revenues», s’est satisfait dans cette veine, le PD-G de l’EGT Zeralda, Arezki Touati.
Cela à côté d’une forte demande du corporat, que ce soit délégations ou associations sous toutes ses formes et qui prisent fort les lieux.
Ici, aussi, le standard des chambres reste similaire à celui des autres structures du complexe.
«L’hôtel Mazafran constitue la force de frappe de l’EGT Zeralda» résumera son directeur, Nacer K.
Mais au-delà de la modernisation physique impeccable du Complexe de Zéralda, le grand paramètre de succès qu’il enregistre est lié à un rapport qualité- prix, à tous les niveaux, et des offres- promo tout simplement imbattables ainsi que la qualité de service de personnels dont les compétences et le dévouement ont mis sur orbite complexe qui revient de loin, pour accéder (déjà ?) à la certification- PQTA (Plan Qualité Tourisme Algérie).
En quittant nos hôtes et le site, profondément convaincu qu’il constitue le premier et dernier maillon de la chaîne à succès qui devrait redonner au Complexe de Zéralda son lustre d’antan et dont l’immense et universel saxophoniste camerounais Manu Dibango avait, en 1972 propulsé dans la postérité avec son inoubliable tube’’ Nights’nZéralda’’.
N. B.

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