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L’avenir est à ce prix

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S’il a été décidé, par les plus hautes autorités du pays, que l’année 2023 sera, par excellence, l’année de l’économie, à très juste titre d’ailleurs, l’année 2024, nous semble-t-il, peut être considérée, outre qu’elle est déjà l’espace de continuation des réalisations de l’exercice écoulé, comme l’année de la finance, et pour cause.

Nous y voyons à l’œuvre, préparée de longue haleine, une stratégie pour un redéploiement financier et bancaire qui promet, à terme, de créer les conditions d’une dynamique économique à la hauteur des potentialités de l’Algérie et des gisements de croissance multisectoriels qui n’attendent que cette dynamique pour émerger.  

Que dire de l’ouverture du capital du CPA et de sa cotation en Bourse, sinon qu’elle incarne cette orientation majeure qui a donné le cap à une nouvelle façon de faire qui est la voie royale pour ancrer le pays dans l’économie de marché où le rôle reconnu des banques est essentiel, qui n’a d’égal, par sa prégnance dans l’économie, que le besoin d’une approche pragmatique et rigoureuse qui jette des passerelles salvatrices entre les opérateurs économiques et le capital, loin des pratiques archaïques.

Qu’on ne s’y trompe pas, cette démarche d’ouverture du capital d’une banque publique n’est pas une hirondelle qui annonce un faux printemps, c’est plutôt un premier grand pas, celui d’un géant de la place, qui sera suivi par d’autres, alors que des réformes conséquentes ont déjà planté le décor d’un contexte législatif et réglementaire au diapason des défis actuels et à venir.

La digitalisation n’est pas en reste, elle est au cœur de tout ce qui se fait, prenant une part importante dans les efforts et les communications, avec la perspective probable d’être le bateau amiral de la modernité technologique, et le gage irréfragable d’une volonté de l’État d’ériger la transparence et la traçabilité en credo.

A la barre, un timonier en la personne du Président de la République qui porte une vision pour laquelle il a déployé tous les moyens, mis en branle toutes les réformes, affronté tous les fléaux, dont celui de la bureaucratie, véritable arme de destruction massive, qui avait eu raison des meilleures volontés, éclaircissant les horizons pour les millions de jeunes et moins jeunes qui portent des millions d’ambitions pour eux et pour leur pays.

L’Algérie avait besoin de cette audace et de ce regard panoptique pour aller de l’avant, en mobilisant tous les instruments qui contribuent, solidairement et de façon complémentaire, à cet accomplissement. L’avenir est à ce prix.

H. N. A.

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